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Les Barbadiens célèbres – Neil Alvin

 

Bienvenue dans la partie du blog consacrée aux noms célèbres que vous n’avez sans doute jamais associés à la Barbade, et dont vous ignoriez les origines barbadiennes.

BGKI - Blog translation - AAA Translation Services (Barbados), Joy Lewis, French-English Translator

Entretien avec Neil ALVIN, créateur du blog Black Girls Killing It

Savez-vous que Black Girls Killing It (BGKI), un site web qui connaît un succès fou, a été créé par un Barbadien, Neil ALVIN ? BGKI est une plateforme globale pour les fashionistas noires. Des femmes de partout dans le monde envoient des photos de leurs tenues stylées, mettant en avant leur esthétique vestimentaire unique. (Black Girls Killing It pourrait se traduire par Les filles noires assurent au niveau mode). Avec des centaines de milliers d’adeptes sur les réseaux sociaux sans compter les masses qui fréquentent le site, BGKI fait forte impression sur la blogosphère de la mode.

Félicitations pour la création d’un blog avec une telle portée internationale. Qu’est-ce qu’il vous a poussé à créer ce site et depuis quand existe-il ?

Black Girls Killing It, BGKI, existe depuis 2011 mais en fait, je blog depuis 2010. Au début, le site était appelé Neil Alvin.com. Et tout a commencé avec mon amour de la lecture. J’étais toujours en train de lire toute sorte de chose y compris les magazines en ligne. Je ne connaissais rien à la mode mais j’aimais lire.

Un jour, je suis tombé sur un article intitulé les 50 meilleures blogueuses de mode. Je l’ai lu, y ai réfléchi en m’occupant dans la maison, puis je suis retourné lire l’article. Sa mise en page me permettait de voir les 50 vignettes de leur portrait à la fois… et je me suis rendu compte qu’aucune n’était noire. Aucune. Je me suis dit que ce n’était tout même pas possible qu’il n’y ait pas une seule Noire parmi elles. En voyageant dans le monde, on voit pourtant tant de belles filles noires tendance… il ne pouvait pas ne pas en avoir une ! Alors, j’ai décidé que j’allais lancer mon propre site et n’y mettre que des photos de mannequins noires. Je ne connaissais rien aux blogs. Je connaissais seulement les vedettes noires comme Halle Berry, Naomi Campbell… Alors j’ai créé NeilAlvin.com et tous les jours je recherchais en ligne et affichais des photos de mannequins noires célèbres.

Black Girls Killing It - Blog translation - AAA Translation Services (Barbados), Joy Lewis, English-English Translator

Peu à peu, une petite communauté de 400 fans s’est formée et leur curiosité fut piquée au sujet de l’identité de la personne derrière le blog. Ils voulaient savoir d’où je venais, ce que je faisais les weekends, mes projets pour l’été… des choses comme ça. Chaque fois que l’on me posait une question, je répondais publiquement pour que les autres ayant les mêmes questions puissent voir les réponses. Et ces réponses généraient des commentaires.

C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte que personne ne chercherait le site Neil Alvin et qu’il fallait que je crée une marque autour du site web. J’ai eu recours aux 400 fans pour choisir le nom et finalement Black Girls Killing It est né. Rien qu’enregistrant le nom et en créant un logo, le nombre d’adeptes a bondi de 400 à 4.000 en un mois.

C’est intéressant. Donc le blog ne découle pas d’un véritable intérêt pour la mode ?

Non, pas vraiment. Honnêtement, je ne dirais pas que je m’intéresse trop à la mode. C’est juste que j’aime regarder les photos. Ma mère collectionnait des magazines, donc il y en avait toujours beaucoup qui trainaient – Essence, Ebony, Cosmopolitan… Entre l’âge de 12 et 14 ans, je lisais beaucoup de magazines, donc c’est vraiment mon amour de la lecture qui m’a fait connaître la mode. Mais je ne connais pas l’industrie de la mode.

En ce qui concerne BGKI, quels furent vos plus gros défis jusqu’à maintenant ?

Mes plus gros défis viennent du fait que j’habite la Barbade. De nombreuses opportunités me sont offertes – je reçois beaucoup d’invitations que je refusais au début. Mais il y a deux ans,  j’ai commencé à les utiliser comme moyen de faire participer d’autres personnes. Par exemple, je recevais des invitations à London Fashion Week, Milan Fashion Week, etc., alors j’ai lancé des concours sur le site et j’ai offert à mes fans l’opportunité de gagner des places pour assister aux Semaines de la mode.

Le fait d’habiter la Barbade a aussi un impact financier pour recevoir des paiements des États-Unis. Je suis en quelque sorte pénalisé parce que je n’ai pas de compte bancaire américain. Un autre défi vient du fait que je n’ai pas la possibilité de faire du porte à porte pour rencontrer les personnes influentes. Je dois essayer d’attirer l’attention des gens par email alors qu’ils sont déjà assaillis par des milliers d’e-mail.

BGKI - Blog translation - AAA Translation Services (Barbados), English-French Translation (2)

Eh bien, étant donné ce que vous venez de dire, vous sentez-vous parfois en dehors du monde de la mode puisque vous vous trouvez à la Barbade qui n’est pas un acteur majeur (nonobstant Rihanna) ? Ou est-ce que l’ère de l’Internet rend la situation géographique moins importante en ce qui concerne la mode ?

Oui et non. Je ne suis pas pénalisé par l’Internet. Chacun a la même opportunité d’aller de l’avant et faire connaître son produit. C’est génial – on peut sortir de l’obscurité et atteindre la gloire en un jour juste parce que quelque chose est devenu viral. Mais je suis défavorisé quant au réseautage et à la publicité qui génère du revenu. Par exemple, il y a des conférences données par des réseaux de blogueurs et aucune ne se déroule à la Barbade. La plupart des sièges sociaux de grandes agences de publicité se trouvent dans les grandes villes, pas à la Barbade. Le fait d’être ici fait qu’il est encore plus difficile d’établir des contacts avec les bonnes personnes.

D’après vous, y-a-t-il de quelconques avantages à être à la Barbade ?

Oui. La réputation de la Barbade comme lieu désirable et exotique a poussé certains blogueurs et fans à prendre contact. Comme j’ai déjà dit, il y en avait qui voulaient en savoir plus sur moi et sur l’île également. En fait, j’en ai même accueilli chez moi. J’ai donc décidé d’exploiter la puissance des médias sociaux pour promouvoir la Barbade dans le monde. Donc, en 2016 je prévois de faire venir les blogueurs à la Barbade pendant deux jours pour faire des entretiens, au lieu de les faire en ligne comme je faisais avant. On peut imaginer que si un blogueur de mode, ayant des centaines de milliers d’adeptes sur les médias sociaux annonçait un voyage à la Barbade qu’immédiatement cette nouvelle générait énormément d’intérêt parmi eux. De cette façon, je ferai du buzz tant sur BGKI que sur la Barbade.

D’où viennent la plupart de vos adeptes ? Y-a-t-il des posters venant de la Barbade ?

D’un seul pays, la plupart de mes adeptes viennent des États-Unis (environ 60 %). Auparavant, ce nombre était encore plus élevé, mais ma popularité s’accroit sur le continent africain. Alors, en comptabilisant le nombre d’adeptes des différents pays africains, ils dépassent ceux aux États-Unis. Les plus grand marchés nationaux pour moi sont les États-Unis (New York, Los Angeles, Miami), le Royaume Uni (Londres) et la France (Paris). Mais si l’on ajoute les adeptes d’Afrique du Sud, du Nigeria, du Ghana et du Zimbabwe, ils dépassent ceux des États-Unis. J’ai quelques adeptes à la Barbade, environ 2 %, mais ils n’affichent presque jamais de photos.

Vous avez fait référence à la France, alors quelle est la réaction des Français sur votre blog ?

En fait, j’ai remarqué les Français quand j’ai vu des postes sur le blog qui n’étaient pas en anglais et cela m’a intrigué. Pendant les deux premières années, je n’avais pas vraiment d’adeptes. Et puis le nombre est passé à entre quatre et cinq milles en trois mois. Je ne sais toujours pas ce qui a provoqué cet intérêt soudain… peut-être parce que les français en général et les Parisiens en particulier s’intéressent à la mode. J’ai fait une tournée de quelques villes européennes, dont Paris,  l’été dernier pour promouvoir le site et cela s’est bien passé.

BGKI - Blog translation - AAA Translation Services (Barbados), Joy Lewis, English-French Translator

D’où viennent les photos et est-ce qu’elles sont retouchées avant d’être publiées ?

Les filles m’envoient des photos. Au début, je les affichais moi-même, puis j’ai décidé d’ajouter une fonction de soumission sur le site permettant aux filles de m’envoyer des photos. Après avoir travaillé toute la journée à temps plein, rentrer à la maison et passer encore quatre heures à chercher des photos des mannequins connus, c’était fatiguant. J’ai attendu 3 semaines avant qu’une photo ne soit soumise. Vous pouvez imaginer ma joie en recevant la toute première … et évidemment ça a fait boule de neige depuis.

Et oui, je les retouches avant de les publier après avoir fait ma sélection des photos envoyées. Je fais ceci pour être sûr qu’elles respectent certains critères. En fait, ceci m’a offert l’occasion de travailler avec des photographes et magazines étrangers, surtout à LA et à New York.

La superstar Barbadienne Rihanna est reconnue mondialement comme une icône du style (à l’heure de la rédaction, elle venait d’être reconnue comme la célébrité la plus commercialisable du monde). Pensez-vous qu’elle exerce une influence sur le style des filles barbadiennes ?

Rihanna est sans aucun doute une icône mondiale de la mode et les filles barbadiennes font attention à ses choix et en copient quelques-uns. Il y a quelques années quand Rihanna était dans sa période cheveux rouges, les filles barbadiennes ont porté des cheveux rouges pendant deux ans.

Est-ce que les filles Barbadiennes assurent côté mode ?

À vrai dire je ne me suis jamais posé la question par rapport aux filles Barbadiennes. Pour moi killing it, ça englobe aussi bien la confiance que les tenues tendances. J’ai constaté que le style s’est amélioré à la Barbade au fil du temps. J’aimerais penser que j’y suis pour quelque chose. Désormais, les filles sont au fait de la mode. Auparavant, il existait un décalage – une nouvelle tendance sortait en janvier mais pouvait ne pas arriver à la Barbade avant septembre. Je sais que cela arrive parce que je rencontre les propriétaires des magasins lorsque j’assiste aux évènements à la Barbade ; il semblerait qu’ils consultent le site pour se renseigner sur ce que portent les filles à l’étranger et se servent de ces informations pour décider quoi vendre sur le marché local. Par exemple, quand une photo est affichée, cela provoque une réaction de la part de mes adeptes – ils indiquent leur préférence pour un look par rapport à un autre avec des « j’aime ». Ainsi, les propriétaires de magasins locaux ont une preuve tangible des tendances internationales populaires, ce qui influence leurs achats… et puis on les voit dans les rues de la Barbade.

Quels sont les tendances de la mode féminine que vous préférez ?

J’aime voir les filles porter des chemises à col boutonné. Si une fille peut porter une chemise à col boutonné et un pantalon et réussir à être chic, pour moi cela demande plus d’effort que de porter une robe moulante. Il faut faire preuve de plus de créativité pour porter des vêtements larges tout en étant chic. J’aime aussi le choix de combinaisons.

BGKI - traduction blog - AAA Translation Services (Barbados), Joy Lewis, traductrice français-anglais

Décrivez votre style 

J’aime bien sortir du lot. J’adore le tissu en jean, les looks structurés, le style militaire, les chemises à col boutonné… et je privilégie le confort.

Alors, qu’elle est la prochaine étape ? Quel but vous êtes-vous fixé ?

J’aimerais développer la marque dans d’autres pays, ouvrir de vrais magasins. Actuellement, j’ai un marché en ligne où les gens vendent leurs produits, mais j’aimerais convertir cela en un magasin physique. Voici comment je gagne de l’argent : puisque j’ai accès à un public d’acheteurs, les magasins viennent vendre leurs publicités destinées au public sur le site BGKI, comme font Macy’s, JC Penney, Forever 21. J’ai créé le marché afin que mes adeptes puissent trouver les divers magasins et bonnes affaires dans un même lieu. Il s’appelle Shop BGKI et c’est un centre commercial en ligne tout simplement. Donc, ce que j’aimerais faire maintenant c’est d’en créer une version physique. Ceci pourrait servir de plateforme aidant les créateurs locaux à faire connaître leurs produits à l’étranger grâce aux magasins BGKI.

J’aimerais aussi pénétrer le marché des carnavals. Il y a plus de 50 carnavals dans le monde chaque année. Et encore, ceci pourrait être un moyen de promouvoir le talent local ; on demanderait aux créateurs locaux de créer des tenues de carnaval qui seraient alors mises en avant dans une section BGKI des groupes de carnaval. C’est un concept qui pourrait être transmis aux différents carnavals du monde. Donc, je commencerai en 2016 avec une section BGKI dans un des grands groupes défilant le jour du carnaval, Kadooment Day. Je verrai comment cela se passe. S’il marche bien je pourrais alors transmettre le concept aux carnavals de Trinité ou de Brésil ou de Notting Hill. Cela pourrait vraiment donner de l’envergure à ma marque. Actuellement, elle est connue seulement des internautes qui font des achats en ligne. Mais il y en a beaucoup plus qui n’ont jamais entendu parler de BGKI.

BGKI - traduction blog - AAA Translation Services (Barbados), Joy Lewis, traductrice anglais-français

D’après vous, qu’est-ce qui fait le succès du blog ?

Je crois que c’est dû au fait que quand les filles visitent le site, elles voient des gens qu’elles pourraient effectivement rencontrer dans la rue, à l’opposé des magazines où elles voient des célébrités. Je pense que c’est pour cette raison que le site continue de se développer. Je reçois régulièrement des messages et des e-mails de filles me disant que le blog leur a donné confiance… qu’il les a aidées à se rendre compte qu’elles n’étaient pas seule à s’habiller d’un style particulier, qu’elles ne sont pas des cinglées. C’est une petite communauté en quelque sorte qui soutient les unes et les autres… il n’y a pas de commentaires négatifs sur les photos.

Évidemment vous avez trouvé une niche de marché, y a-t-il des projets de développement à d’autres segments démographiques ?

Je compte bien développer et en fait j’ai déposé les marques Asian Girls Killing It and World Girls Killing It. Au fur et à mesure de son développement, il faut penser à l’avenir. Il y aura des marques et des sociétés qui ne souhaiteront pas s’associer explicitement avec Black Girls Killing It.  Il faut garder des options ouvertes. C’est un concept qui pourrait s’étendre facilement à d’autres marchés, tel que l’Asie, et devenir World Girls Killing tout simplement… n’importe quelle fille qui est à la mode et ayant confiance en elle-même.

 

Merci à la direction du Limegrove Lifestyle Centre de nous avoir permis d’utiliser leurs locaux.

Photographies par Stephen R. SMITH, Pro Photo Studio / Photo Dynamics Inc.

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Vive la France ! Le 14 juillet fêté à la Barbade

Les adeptes de ce blog savent peut-être qu’une antenne de l’Alliance Française existe à la Barbade et qu’elle est active, bien que petite. En plus d’enseigner le français, l’Alliance française de Bridgetown (AFB) fête les repères culturels français importants. Le 14 juillet 2015 s’est présenté comme une nouvelle occasion. Comme les autres antennes à travers le monde, l’AFB a organisé un évènement pour marquer la fête nationale française.

L’AFB a de nouveau choisi le Barbados Museum, où elle avait lancé une exposition commémorant la Grande Guerre en avril dernier, pour fêter le 14 juillet. Les évènements AFB deviennent de plus en plus populaires et comme pour le Dîner français, celui du 14 juillet s’est affiché complet.

Traduction de blog - AAA Translation Services (Barbados)

Pour marquer l’occasion, le Museum a été décoré avec des ballons, rubans et lanternes affichant le « bleu-blanc-rouge »  du drapeau tricolore français, évoquant une ambiance française charmante. Les drapeaux barbadien et français flottaient à l’extérieur du musée en signe d’accueil aux invitées, donnant ainsi le ton de la soirée.

Traduction français-anglais - AAA Translation Services (Barbados)

L’évènement s’est déroulé dans la pittoresque cours supérieure du musée, où des magnifiques sabliers des Antilles poussent au milieu de la voie pavée tandis que des palmiers et d’autres arbres fleurissent au bout de la cour. Ce cadre intime, entouré par les immeubles historiques d’origine de la garnison militaire représentait le décor idéal pour recréer l’allure d’une place campagnarde française.

Traduction de blog français-anglais - AAA Translation Services (Barbados)

Aucun évènement français digne de ce nom ne serait complet sans vins et fromages. Et à cette occasion, le brie et le camembert Elle & Vire ainsi que plusieurs vins français, fournis par Wine World, étaient à l’honneur. Les fromages étaient accompagnés de tranches de baguettes, craquelins ou bien de raisins et avec le vin, s’annonçait le commencement d’une soirée très agréable.

Traduction du français vers l'anglais - AAA Translation Services (Barbados)

Sans aucun doute, le clou du cocktail dînatoire fut l’assortiment d’hors d’œuvres français exquis proposé par l’extraordinaire traiteur, Anna WENT. Les participants ont pu se régaler sur des mets savoureux tels que du poulet vol-au-vent, du saumon à la crème fraîche servi sur des tranches de concombre, des brochettes de bœuf et champignons, des crêpes aux fruits de mer et du brie frit, tandis que des crèmes brûlées et profiteroles figuraient parmi un large choix de desserts.

Traduction de l'anglais vers le français - AAA Translation Services (Barbados)

Les plats disparaissaient aussitôt que les serveurs apparaissaient, signe que ces mets appétissants étaient appréciés. Et il ne faut pas que j’oublie de signaler la tenue des serveurs qui reflétait le thème français. Ils portaient un tablier bleu au-dessus de leur pantalon noir, une chemise blanche, un foulard rouge et un béret noir.

Traduction - Translation - AAA Translation Services (Barbados)

Pendant qu’ils se côtoyaient et dégustaient les gourmandises, les convives ont pu écouter les interprétations mélodieuses du groupe de jazz NJ30+.

French-English Translation - AAA Translation Services (Barbados)

Le jouer de saxophone, Joseph CALLENDER, les a ravi en se faufilant entre eux tout en jouant, s’arrêtant pour les amuser avec ses gestes.

Traduction anglais-français - AAA Translation Services (Barbados)

Au cours de la soirée, des discours ont été prononcés par le Capitaine Don CHEE-A-TOW, Consul Honoraire de France à la Barbade, Mme Denise HAYNES, Présidente de l’Alliance Française de Bridgetown et Antoine LOMBARD, Directeur de l’Alliance Française de Bridgetown. Après quelques mots d’accueil, M. LOMBARD a dressé un petit historique du 14 juillet. Le Capitaine Don CHEE-A-TOW a parlé des avantages que procure l’apprentissage d’une langue étrangère, sans oublier l’aspect culturel, qui ne reste pas le moindre. Mme HAYNES a tenu à remercier l’assistance et les sponsors de l’AFB de leur soutien continu, sans qui les différents évènements ne seraient pas possibles.

Des commentaires élogieux des participants confirment que cette toute dernière réalisation AFB a remporté un vif succès et fut une célébration digne du 14 juillet. Prochain évènement français à ne pas rater, le Beaujolais Nouveau qui aura lieu le 19 novembre. Une autre soirée agréable vous attend !

Reportage photographique par Stephen R. SMITH de Pro Photo Studio / Photo Dynamics Inc.

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Rencontre française – Laure GARANCHER

Dans cette partie du blog nous ferons la connaissance des français vivant à la Barbade. D’après un recensement fait par le Consulat de France, il y en a environ 250 qui s’y sont installés.

Aujourd’hui, c’est à Laure de nous raconter ses expériences à la Barbade.  Elle vient de la petite ville de Manosque dans le Département des Alpes de Haute Provence au Sud-Est de la France.

Traduction de blog - AAA Translation Services (Barbados)

Alors Laure, dites-nous, pour quelle raison êtes-vous venue à la Barbade ?

Je suis arrivée il y a un plus de deux ans maintenant puisque j’avais eu un contrat pour travailler avec l’OPS, l’Organisation panaméricaine de la santé, voilà.

L’installation fut-elle facile ?

Oui, ça n’a pas été trop difficile puisque tout a été organisé. On m’a pris mon billet d’avion, on a organisé le déménagement, etc., donc cela a été assez facile. Et surtout, j’ai l’habitude de déménager d’une partie du monde vers l’autre puisque j’ai vécu au Vietnam et en Afrique du Sud, avant de venir ici. Et la Barbade, c’est un pays plutôt agréable – il n’y a pas de problème de sécurité et les choses sont quand même assez faciles. Donc, oui, tout c’est bien passé.

Aviez-vous entendu parler de la Barbade en France ?

J’arrivais à la situer sur une carte à peu près, mais j’avoue que non, je ne connaissais rien sur la Barbade. En France, la Barbade n’est pas forcément très connue. On connaît Rihanna (en riant). Encore plus en Afrique du Sud, parce qu’elle est super connue aussi là-bas, mais à part ça, on parle peu de la Barbade c’est vrai.

Quel fut votre plus grand choc culturel ?

Hmmm… peut-être le fait que justement il n’ait pas de gros choc culturel. C’est-à-dire que par rapport à mon déménagement au Vietnam ou en Afrique du Sud où c’est quand même très, très différent, à la Barbade on est confronté a moins de différences.

Donc pour vous, le choc culturel était plus grand au Vietnam et en Afrique du Sud ?

Oui. Au Vietnam, la langue, la religion, la nourriture et les traditions sont complètement différentes. Même pour faire ses courses c’est compliqué car il n’y a pas de supermarché – vous ne savez pas au début où trouver les choses. En Afrique du Sud ils parlent l’anglais, c’est plus proche culturellement,  mais là-bas, il y avait d’autres problèmes, en particulier liés à la sécurité qui n’existent pas ici. Il faut vivre dans une maison protégée, on ne peut pas marcher dans la rue. Ainsi, la Barbade m’a paru au final plus proche.

Traduction français-anglais - AAA Translation Services (Barbados)

Quelle est votre mission au sein de l’Organisation panaméricaine de la santé ?

Je suis détachée par le Ministère des Affaires Etrangères à l’OPS pour y représenter les départements français. Mon but est de rapprocher les départements français, c’est-à-dire, la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane française, des îles anglophones des Caraïbes et d’essayer de mettre en place des projets de coopération de santé entre les Caraïbes francophones et anglophones.

En ce qui concerne les politiques de santé, y a-t-il une grande différence entre les îles francophones et anglophones?

Oui, ce qui se passe, c’est que comme dans les départements français, nous sommes en France, il faut que les citoyens français aient accès à tous les services de sante qu’ils auraient eu s’ils étaient en métropole. Donc, il y a des CHU, les centres hospitaliers universitaires de très haut niveau avec des capacités de faire des chirurgies assez complexes : chirurgies cardiaques … auxquelles on n’a pas forcement accès aux Caraïbes anglophones. Et du coup, ce qui m’intéresse, c’est de faire bénéficier les Caraïbes anglophones de cette expertise à laquelle on a accès dans les départements français.

Comment exactement ?

Alors en ce moment, il y a beaucoup de réflexion sur la coopération hospitalière pour voir comment ouvrir certains services aux pays caribéens anglophones. Après, il y a aussi beaucoup d’échange sur tout ce qui est recherche. Par exemple, quand nous avons de nouvelles épidémies, comme le Chikungunya, on va tenter de collaborer sur des programmes communs avec les pays voisins et de faire avancer des projets de recherche. Pareillement pour des pathologies ou maladies tropicales n’existant pas forcément en France métropolitaine.

Y a-t-il des projets précis en ce qui concerne la Barbade ?

Oui, il y a quelques projets avec la Barbade. Il y a quelques années le Règlement Sanitaire International a été voté et tous les pays du monde sont sensés atteindre un certain niveau de normes en terme de prévention d’épidémie, etc. Donc, on collabore avec une équipe de Martinique afin d’aider la Barbade à atteindre le niveau requis. Aussi, en septembre et en octobre, nous allons organiser une formation sur la prise en charge des risques chimiques ou nucléaire. Par exemple, si un accident chimique majeur se produisait à la Barbade, comment intervenir, décontaminer la zone, etc. Voilà un exemple de projet où on va faire intervenir les départements français à la Barbade.

Traduction français-anglais - AAA Translation Services (Barbados)

Alors pour changer complètement de sujet, parait-il que vous fassiez de la bande dessinée, alors d’où est venu cet intérêt ?

Il faut dire que la bande dessinée est beaucoup plus populaire en France qu’ici et donc c’est quelque chose que j’ai toujours aimé. A la maison, ma mère était prof de dessin, mon père était architecte, donc j’ai toujours aimé peindre et dessiner. Alors un jour je me suis dit qu’il pourrait être intéressant d’essayer de faire une bande dessinée et j’ai eu de la chance de trouver un éditeur qui était intéressé et voilà.

Est-ce que les différents pays où vous avez vécu ont eu une influence sur les sujets de vos bandes dessinées ?

Oui. Mon premier scenario est sur le Vietnam et la Chine, et le deuxième scenario sur la guerre de l’Opium qui s’est passé au 19ème siècle. En fait, j’ai fait ces deux livres une fois installée en Afrique du Sud et maintenant je suis ici, j’en fais un sur l’Afrique du Sud. Et du coup, j’imagine que quand je serais partie d’ici j’en ferais une sur la Barbade et les Caraïbes. Je crois que c’est bon d’avoir un peu de recul à chaque fois.

Mais c’est vrai que depuis que je suis ici, je fais des choses plus colorées. J’espère avoir l’occasion de faire une bande dessinée sur les Caraïbes… j’essayerai de reproduire la lumière que l’on a ici.

Est-ce que c’est difficile à faire ?

En fait il y a plusieurs étapes. J’utilise une Cintiq, un appareil fait uniquement pour dessiner (ainsi Laure ne dessine pas à la main). Donc, je fais un brouillon directement sur Photoshop et par-dessus j’ajoute la ligne noire (une technique de bande dessinée). Ensuite j’enlève le calque de brouillon et puis j’envoie cela à mon coloriste qui fait la couleur sur un calque séparé. En fait, la bande dessiné c’est un procédé à plusieurs couches. Il faut à peu près huit heures pour faire une page. Et évidemment, comme je travaille je ne peux pas m’y consacrer à plein temps. Par exemple, ce livre  (Opium) m’a pris un an, il fait à peu près 150 pages… c’est mon deuxième ouvrage.

French-English Translation - AAA Translation Services (Barbados)

Y a-t-il une technique spéciale utilisée pour faire en sorte que les personnages aient toujours les mêmes traits ?

Pas vraiment. Pour que les personnes se reconnaissent, il faut juste dessiner, dessiner et dessiner… au départ tu travailles en représentant le personnage dans plein de poses différentes pour t’habituer à le dessiner…

Que trouviez-vous / trouvez-vous le plus frustrant en ce qui concerne la vie ici ?

La nourriture. Parfois, je rêve de pouvoir aller faire un bon resto français ou d’acheter du confit de canard ou des saucissons ou du fromage (rires) ou du vrai pain… acheter une baguette ou un croissant croustillants. La nourriture française me manque (en riant).

Et qu’est-ce qui vous plait le plus ?

J’aime beaucoup les couleurs et la lumière. C’est peut-être le fait de faire de la peinture, mais j’y fais vraiment attention. On n’a pas de voiture ici et on fait tout à pied et du coup à pied on se rend vraiment compte que c’est très beau la Barbade. Il y a toujours des fleurs partout, les levers et couchers de soleil sont super beaux, les maisons sont colorées… il y a plein de détails vraiment beaux à regarder.

Et alors ce qui est très, très bien à la Barbade, c’est le système de transport en commun. On peut aller partout en bus ici. Si on compare avec les îles françaises, en Martinique en Guadeloupe, où il y a très peu de transport en commun la Barbade est vraiment en avance. Je crois le réseau de bus, ça doit être l’un des réseaux le plus dense au monde. En arrivant ici, après avoir quitté l’Afrique du Sud – où on était obligé de prendre la voiture par mesure de sécurité, parce que c’est dangereux de se déplacer à pied – on a regardé la taille de la Barbade, qui fait 34 par 23 km, et on s’est dit que l’on n’avait pas besoin de voiture, que l’on allait prendre le vélo ou bien marcher partout. Et on s’en sort très bien – et du coup ça permet de voir la Barbade plus en détails.

Quelle attraction touristique vous plaît-elle le plus ?

J’adore aller à Bathsheba… la Côte Est. J’aime beaucoup faire de la randonné donc souvent on longe la côte là-bas et c’est assez spectaculaire. Sinon, j’aime aussi North Point, je le trouve aussi spectaculaire avec ses falaises et le côté tellement sauvage. Et j’aime aussi Hunte’s Gardens… toutes les couleurs et la mise en scène. C’est assez sympa, oui.

Quel est votre plat barbadien préféré ?

Alors il y a un truc que je n’avais jamais goûté et que depuis je commande régulièrement, c’est le « barbecued pigtail » (queue de cochon cuite au barbecue). C’est tellement gras… mais c’est bon (éclat de rires) ! C’est quelque chose que l’on ne mange nulle part ailleurs (en tout cas je n’avais jamais gouté avant de venir à la Barbade). Alors, au final, quand il y en a j’en prends. Mais oui c’est gras.

Quelle est votre expression barbadienne préférée ?

Ce qui m’amuse c’est l’accent barbadien plutôt d’une quelconque expression. Il n’y en a pas qui me viennent à l’esprit. J’avoue que parfois il y a des Barbadiens qui s’expriment et j’ai du mal à les comprendre à cause de l’accent. Mais c’est un accent que je trouve assez musical. Oui, j’aime bien l’accent bajan (barbadien).

Quelle est votre plage préférée?

On va à la plage assez souvent et c’est juste à côté de la maison. C’est un des points privilégiés de la Barbade… on n’est jamais loin de la plage. Celle que je préfère se trouve à la fin du Boardwalk en marchant vers l’hôtel Hilton. Il y a un endroit où les gens ont aménagé une espèce de petite piscine au milieu de l’eau et j’adore puisque c’est super tranquille, c’est comme être dans une baignoire. C’est jolie là… je l’adore. C’est l’endroit qui me manquera.

Traduction anglais/français - AAA Translation Services (Barbados)

Que faites-vous pour vous détendre ?

Alors, du coup je dessine. J’essaie de dessiner au moins deux heures par jour… pour avancer sur les projets. La bande dessinée par rapport à la peinture ça prend beaucoup de temps puisqu’une page c’est une quinzaine de dessins les uns après les autres.

Je fais aussi du karaté – je vais au dojo trois fois par semaine. J’ai commencé ici en étant ceinture blanche maintenant je suis ceinture violet alors j’ai fait des progrès (en riant).

Auriez-vous des conseils ou tuyaux à donner aux français qui souhaiteraient s’installer à la Barbade ?

Faire des réserves de produits français – saucisson, fromage, vin – avant de venir.

La Barbade en trois mots 

Mer, lumière, temps.

 

Photographies par Stephen R. SMITH, Pro Photo Studio / Photo Dynamics Inc.

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Rencontre française – Catherine FORTER CHEE-A-TOW

Dans cette partie du blog nous ferons la connaissance des français vivant à la Barbade. D’après un recensement fait par le Consulat de France, il y en a environ 250 qui s’y sont installés.

C’est maintenant à Catherine, une artiste et la femme du Consul honoraire de France à la Barbade, de nous raconter ses expériences barbadiennes. Elle vient d’une région viticole célèbre, à savoir, Bordeaux, dans le Département de Gironde au Sud-Ouest de la France.

Traduction de blog - AAA Translation Services (Barbados)

Alors Catherine, dites-nous, pour quelle raison êtes-vous venue à la Barbade ?

C’est une longue histoire. Je dirais même, une histoire de longue date puisque je suis arrivée à la Barbade il y a un peu plus de vingt ans. A l’époque, je finissais une maîtrise de Langues Etrangères Appliquées Mention Affaires Commerce à l’université de Bordeaux III et comme beaucoup d’étudiants pour avoir une certaine indépendance financière j’avais « un job d’été ».

J’aimais le milieu du vin pour l’ouverture qu’il offrait sur le monde et en même temps pour son attachement à la terre et au terroir. J’ai eu alors l’unique opportunité de travailler pour un grand monsieur du vin qui était Alexis LICHINE, américain d’origine russe, propriétaire de plusieurs grands crus classés, et écrivain. Il venait depuis les années 60 en vacances à la Barbade, au Sandy Lane. Alexis LICHINE disait toujours « You don’t follow trends, you set them! (Ne suivez pas les tendances, créez-les !)» Il a pour ainsi dire révolutionné le milieu du vin bordelais en ce sens qu’à l’époque – cela peut paraître invraisemblable – mais les femmes n’occupaient pas de postes à responsabilités dans ce milieu.

Donc, un jour Alexis LICHINE me convoque dans son bureau où je me rends, un peu inquiète, et il me demande « de but en blanc » si cela me plairait de passer trois mois à la Barbade, ce à quoi je réponds sans hésitation, ni considération « oui ! » J’avais au mur de ma chambre une immense carte du monde, et cela va sans dire que lorsque je suis rentrée chez moi j’ai cherché où se trouvait la Barbade, un petit point dont la forme ne se dessinait même pas sur ma carte ! Il n’y avait pas Rihanna à l’époque.  Voilà, en résumé,  comment je suis arrivée à la Barbade… pour développer ici et sur le reste des Antilles un réseau de distribution de grands vins français. Le destin… j’ai un jour causé le retard d’un vol de LIAT (ligne aérienne antillaise) que je prenais régulièrement… et je me suis mariée avec le commandant de bord (en riant).

L’installation fut-elle facile ?

Vous savez, quand on a 20 et quelques années, tout est toujours facile (en riant) ! Seul inconvénient, les loyers… pour tout dire, le prix (élevé) des loyers !

Y-a-t-il quelque chose que vous ne saviez pas à l’époque mais qui aurait facilité votre installation ?

J’avais passé ma dernière année en échange universitaire à l’université d’Oxford et je partais donc en toute confiance dans un pays anglophone. Ma fille Olivia me dit toujours qu’elle parle trois langues, français, anglais et Bajan (le dialecte barbadien) ! Inutile d’en dire plus…

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Quel fut votre plus grand choc culturel ?

Je ne peux pas vraiment parler de choc culturel. J’avais l’œil ouvert, l’œil de la découverte. « Choc culturel » implique une comparaison, voire un jugement par rapport à ma propre culture ce dont je me garde.

Quelques anecdotes cependant : je suis arrivée  pour la première fois à la Barbade et dans les Antilles, un soir de novembre, donc en pleine saison des pluies et le soir même de mon arrivée j’étais conviée par mes interlocuteurs Barbadiens d’alors, à prendre le traditionnel rhum punch. Cela se tenait sur la « gallery », cet espace à vivre typiquement barbadien et qui  est  une adaptation architecturale à la vie tropicale, datant de l’époque géorgienne. Il s’agit en fait d’une terrasse plutôt étroite qui a la particularité d’entourer le corps de maison,  permettant ainsi la prise des alizés quelle que soit la saison.

Je percevais pour la première fois un bruit qui dans la lourdeur et la profondeur de la nuit tropicale – la fatigue du voyage aidant – me paraissait strident et je me suis étonnée à voix haute, que personne ne prête attention à cette alarme de voiture bizarre ! AhAhAh ! Il s’agissait en fait d’une « whistling frog », cette petite grenouille grosse comme l’ongle et dont le chant est synonyme de la saison des pluies…

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Je sais que vous êtes artiste. Alors de quelles manières ont la culture et les mœurs sociales de la Barbade influencé votre expression artistique ?

La Barbade est indéniablement le lieu de ma naissance en tant qu’artiste. J’entends par artiste le moment où j’ai porté mon travail artistique au regard des autres et où j’ai compris qu’il avait un sens  pour celui qui en devenait acquéreur. Irving BURGIE, compositeur de l’hymne national de la Barbade est un de mes collectionneurs depuis de nombreuses années. Et le fait que ma peinture dans son intérieur de New York soit pour lui évocatrice de la Barbade a été pour moi une prise de conscience et de confiance quant à l’identité barbadienne de mon travail.

La luminosité est ici extraordinaire… la vivacité des couleurs dans tout ce que nous vivons au quotidien, la mer qui n’est jamais loin, le ciel mais aussi les fruits sur les étals des vendeurs de rue, les tissus, le parement des femmes, la végétation… la façon dont la lumière se reflète sur l’incroyable dégradé des couleurs de peau. J’aime parler de la générosité des formes et des couleurs, le jaune, l’orange, le rouge, le bleu, le vert, les couleurs de terre, couleurs omniprésentes et qui ne peuvent qu’influencer la sensibilité artistique. Couleurs qui symbolisent l’énergie, la créativité, le bien-être.

GAUGUIN a passé une année en Martinique après être parti pour travailler à la construction du Canal de Panama et bien sûr avant la Polynésie! La Barbade comme le reste des Antilles s’est construite au fil des siècles par la rencontre, dans la douleur, des continents et des peuples d’Europe, d’Afrique, d’Asie et du Moyen Orient et j’aime à penser que cela lui a conféré ce sens de la tolérance, de l’endurance et de l’adaptabilité.  L’identité dans la diversité… je réfléchie beaucoup au sens de la créolité de (Patrick) CHAMOISEAU, confiante pour la valeur identitaire que ce mouvement littéraire apporte à notre société. J’aborde cela dans ma peinture à travers la représentation de la femme, qui à la Barbade, est une source constante d’inspiration dans son incroyable diversité.

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Pensez-vous que votre évolution en tant qu’artiste aurait été très différente si vous étiez en France, un pays avec une très grande tradition artistique et reconnu mondialement pour cela? Est-ce que le fait d’être ici a été favorable ou bien le contraire ?

Je pense que développer mon art à la Barbade m’a laissé une plus grande liberté d’expression et de recherche de style. Je veux dire par là que je ne suis pas assujettie aux modes car même dans la création, il y a ce phénomène de tendance. De plus, la Barbade est une vitrine sur le monde, d’une part parce que nous nous trouvons géographiquement au croisement de plusieurs continents – l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud – et d’autre part parce que nous sommes une destination touristique internationale. Cela permet à l’art Barbadien de devenir une valeur universelle !

A votre avis, est-ce que de manière générale le public barbadien apprécie l’art ?

Il y a une grande dynamique artistique à la Barbade dans la musique, la danse, le chant, la peinture. L’art vit et n’est pas juste le privilège d’une élite sociale et artistique, voire intellectuelle.  L’art et la musique sont deux matières à part entière, obligatoires, enseignées au collège, au moins jusqu’en classe de quatrième. Les enfants font des travaux pratiques de peinture, sculpture, un peu d’histoire de l’art, visitent une ou deux galeries en voyage d’étude. Il n’est pas rare sur le parking de l’école lorsque j’attends mes enfants, d’entendre du steel pan, du saxophone.

Oui, je crois que le public Barbadien apprécie l’art peut être justement parce qu’il y a eu cette introduction à l’école. Parmi les nombreuses galeries d’art, il y a même une galerie ambulante « Festival Gallery » qui se déplace chaque semaine sur les marchés et les différentes manifestations culturelles. C’est très innovateur mais cela  permet d’atteindre un public différent de celui des galeries conventionnelles, voire même de permettre aux plus jeunes, aux futurs collectionneurs de faire leur premier achat ! Festival Gallery a été fondée par une dame qui chaque année montait une exposition d’artistes barbadiens qu’elle présentait à Londres pour l’Indépendance. Je regrette cependant que nous n’ayons pas de galerie nationale !

Que trouviez-vous / trouvez-vous le plus frustrant en ce qui concerne la vie ici ?

Le manque d’intérêt public et privé à préserver et restaurer les trésors de l’architecture suburbaine de Bridgetown de la fin du 19ème début du 20ème. Je ne peux m’empêcher d’avoir un pincement au cœur lorsque je passe chaque jour dans Bay Street, Country Road etc. J’étais très heureuse lorsque la Garrison et le vieux Bridgetown ont été classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

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Et qu’est-ce qui vous plait le plus ?

J’aime la tolérance des Barbadiens… l’unité dans la diversité ethnique, religieuse.

Quelle attraction touristique vous plaît-elle le plus ?

J’aime Lancaster House et St Nicholas Abbey. J’aime le Musée – j’y vais régulièrement et je passe des heures dans la petite librairie. Je découvre toujours quelque chose. J’ai aimé l’exposition faite sur le Canal de Panama. J’aime aussi le Crane et cette impression de grand air et d’horizon.

Quel est votre plat barbadien préféré ?

Les oursins. Dommage les saisons se font de plus en plus rares ! J’adore tout ce qui vient de la mer. J’aime aussi les Chubs (chevesne).

Quelle est votre expression barbadienne préférée ?

« You put on size ». La première fois que je l’ai entendue, je ne vous cache pas qu’elle m’a un peu offensée, car je pensais que la personne me disait que j’avais grossi (rires). En fait, en Bajan, ça veut dire « You look good » (tu as bonne mine). (L’expression peut laisser sous-entendre que la prise de poids est plutôt flatteuse).

Quelle est votre plage préférée?

Carlisle Bay pour une longue marche et un bain le matin ou en fin d’après-midi.

Que faites-vous pour vous détendre ?

De la peinture et du yoga. J’aime aussi la pêche au gros et j’aime sortir écouter du jazz… nous avons des musiciens de grand talent !

Auriez-vous des conseils ou tuyaux à donner aux français qui souhaiteraient s’installer à la Barbade ?

 Nous avons tous des attentes différentes lorsque nous choisissons de nous installer à l’étranger. Mais quelles que soient les raisons et attentes de votre expatriation, ouvrez grand les yeux et laissez-vous séduire par le plaisir des sens de la vie dans cette partie du monde.

La Barbade en trois mots 

Soleil, bonheur, inspiration.

 

Photographies par Stephen R. SMITH, Pro Photo Studio / Photo Dynamics Inc.

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Rencontre française – Irène FUMANAL

Dans cette partie du blog nous ferons la connaissance des français vivant à la Barbade. D’après un recensement fait par le Consulat de France, il y en a environ 250 qui s’y sont installés.

Cette fois-ci, c’est Irène qui nous parlera de ses expériences ici. Elle vient du Vaucluse, un departement du Sud-Est de la France.

Rencontre Française, blog français d’AAA Translation Services

Alors Irène, dites-nous, pour quelle raison êtes-vous venue à la Barbade ?

Par amour… j’ai suivi mon mari qui est en poste ici.

Depuis combien de temps êtes-vous ici ?

4 ans.

L’installation fut-elle facile ?

Oui, elle était facile dans la mesure où je venais en fait deux fois par an à la Barbade bien avant de m’installer.

Y-a-t-il quelque chose que vous ne saviez pas à l’époque, mais qui aurait facilité votre installation ?

Non, pas particulièrement.

Aviez-vous entendu parler de la Barbade en France ? 

J’en avais entendu parler comme pays producteur de rhum, mais je ne savais pas exactement où l’île se trouvait dans les Antilles.

Quel fut votre plus grand choc culturel ?

Le plus grand choc pour moi ? L’omniprésence de la religion dans tous les domaines… la vie publique, les affaires et même le secteur touristique ! Lorsque l’on vient d’une république laïque, c’est surprenant.

Que trouviez-vous / trouvez-vous le plus frustrant en ce qui concerne la vie ici ?

L’état des routes et la difficulté de s’installer professionnellement ici en tant qu’étrangère… il y a pas mal de paperasserie.

Rencontre Française, blog français d'AAA Translation Services (Barbados)

Et qu’est-ce qui vous plait le plus ?

L’insularité. Il y a peu de choses vraiment déplaisantes ici… à part les moustiques ! J’aime la bonne humeur des Barbadiens, l’atmosphère, la simplicité de la vie, l’été permanent, la tranquillité. J’adore la Barbade !

Quelle attraction touristique vous plaît-elle le plus ?

J’ai beaucoup aimé le parlement, le musée du parlement et des héros nationaux. J’aime aussi aller au Barbados Museum, très instructif sur l’histoire de Barbade. J’aime aussi les attractions touristiques naturelles… la côte est, la pointe nord de l’île et la pleine campagne… et les rum shops ! (bars locaux typiquement barbadiens).

Quel est votre plat barbadien préféré ?

J’aime bien le flying fish (poisson volant) sous toutes formes.

Quelle est votre expression barbadienne préférée?

Ahhoookay !

Quelle est votre plage préférée?

J’aime bien Dover Beach et Miami Beach.

Que faites-vous pour vous détendre ?

Direction la plage, pour nager ou marcher. Sinon, une journée sur un catamaran… c’est très efficace pour se détendre.

Auriez-vous des conseils ou tuyaux à donner aux français qui souhaiteraient s’installer à la Barbade ?

Ne vous attendez à rien, vous ne serez pas déçu ! Parfois certains européens arrivent ici en pensant vivre exactement comme dans leur pays d’origine et n’en finissent pas de critiquer le pays et ses habitants, etc… Mon conseil : ne pas rester dans le milieu des expatriés, aller à la rencontre des Barbadiens. Certains sont francophiles et c’est alors un vrai plaisir de pouvoir converser dans sa langue avec eux.

Le tuyau : je demande toujours conseil à un Barbadien pour tous les aspects pratiques de ma vie ici… comme par exemple pour trouver un bon électricien. J’apprécie toujours leur aide et conseils.

La Barbade en trois mots 

Coconut, rhum, liming (passer de bons moments entre amis).

 

Photographies par Stephen R. SMITH, Pro Photo Studio / Photo Dynamics Inc.

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Rencontre française – Jacques ANFOSSY

 

Dans cette partie du blog nous ferons la connaissance des Français vivant à la Barbade. D’après un recensement fait par le Consulat de France, il y en a environ 250 qui s’y sont installés.

Commençons donc par Jacques…

 

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Alors Jacques, pour quelle raison êtes-vous venu à la Barbade ?

Ma femme et moi, nous avons décidé de prendre notre retraite à la Barbade – elle est Barbadienne.

Depuis combien de temps êtes-vous ici ?

Ça fait 7 ans maintenant.

L’installation fut-elle facile ?

Ah oui – mon épouse est Barbadienne. Ça a été facile… SAUF la construction de la maison ! Je ne recommande à personne de se faire construire une maison à la Barbade s’ils ne sont pas présents à la Barbade !

Y-a-t-il quelque chose que vous ne saviez pas à l’époque, mais qui aurait facilité votre installation ?

Non, non… pas vraiment.

Aviez-vous entendu parler de la Barbade en France ? 

Non, avant de connaître ma femme, je n’avais jamais entendu parler de la Barbade.

Quel fut votre plus grand choc culturel ?

Le plus grand choc culturel – qui malheureusement perdure – c’était de comprendre l’anglais barbadien. J’entends par cela le Bajan (dialecte barbadien). Je n’arrive toujours pas à comprendre cette langue.

Que trouviez-vous / trouvez-vous le plus frustrant en ce qui concerne la vie ici ?

Le plus frustrant ? C’est la même chose que pour la question précédente. J’ai vécu longtemps dans des pays anglophones, je me débrouille pas mal en anglais, mais ici… le fait de ne pas comprendre la majorité des gens… c’est frustrant.

Et qu’est-ce qui vous plait le plus ?

La façon de vivre me plaît beaucoup. Bon, nous conduisons cette entrevue dans un hôtel. Autour, je vois des gens qui ont payé une fortune pour venir ici pour avoir pendant une semaine ce que moi, j’ai toute l’année.

Quelle attraction touristique vous plaît-elle le plus ?

L’attraction touristique qui me plaît le plus ? Hmmm… Ce n’est pas la plage. Je m’intéresse à l’histoire de la Barbade alors ça serait des bâtiments historiques comme Codrington College.

Quel est votre plat barbadien préféré ?

J’aime bien fried flying fish and breadfruit coucou (poisson volant frit et une espèce de polenta faite du fruit de l’arbre à pain et d’origine africaine).

Quelle est votre expression barbadienne préférée?

Cheese-on-bread, man! (Expression d’agacement).

Quelle est votre plage préférée?

Je ne vais pas souvent à la plage, mais tout près de chez nous il y a Bath, qui est sur la côte est. Les gens ne veulent pas aller à la plage sur la côte est – ils ont tort. Bath c’est une très jolie plage bien protégée par des arbres, avec un bel édifice pour les maîtres-nageurs et un petit restaurant sympa.

Que faites-vous pour vous détendre ?

Je suis retraité. Je me détends 24 heures par jour, 365 jours par an (en riant). Donc, il n’y a rien de particulier que je fasse pour me détendre si ce n’est que de lire.

La Barbade en trois mots 

Un paradis perpétuel.

 

Photographies par Stephen R. SMITH, Pro Photo Studio / Photo Dynamics Inc.

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L’Alliance française, le Barbados Museum et le centenaire de la 1ère Guerre mondiale

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Pour commémorer le centenaire de la 1ère Guerre Mondiale cette année, une exposition numérique interactive a été créée par l’Institut français, l’AEFE et la Mission du Centenaire. L’exposition transmédiatique offre une expérience nouvelle ; elle regroupe des supports papiers et numériques et nécessite l’utilisation de la technologie mobile intelligente. Sont exposées des affiches présentant des codes QR. Le visiteur doit télécharger une application afin de lire les codes QR pour après accéder aux informations présentées sur plusieurs plateformes multimédias (vidéos, audio, textes, photographies, objets en 3D…). Les informations ont été traduites en plusieurs langues dont l’anglais et le français. Avec l’utilisation de la technologie intelligente, l’exposition sur la 1ère Guerre Mondiale serait sans doute plus accessible et plus intéressante pour cette nouvelle génération de technophiles.

Une exposition révélatrice avec des perspectives inattendues

L’exposition raconte les nombreuses histoires des gens touchés par la Grande Guerre.  Elle se concentre aussi bien sur les soldats de première ligne que sur les civils bien éloignés des champs de bataille.

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Discours d’accueil par M. Kevin FARMER

Elle présente les nombreuses couches de la guerre : les premières lignes, les expériences et les perceptions de ceux qui ont été touchés directement et indirectement par les évènements qui se sont déroulés entre 1914 et 1918.

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Les invités écoutant les discours

L’exposition fait le tour du monde et elle est actuellement à la Barbade grâce à un partenariat entre l’Alliance française de Bridgetown et le Barbados Museum.

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Mme Denise HAYNES, Présidente de l’Alliance française de Bridgetown

Son ouverture au musée a été marquée par un vernissage donné par l’Alliance auquel ont été convoqués des invités spéciaux.

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LCL Thierry DELBARRE, CF Thierry LEGAY et Cne Don CHEE-A-TOW

Parmi ces derniers : Capitaine Don CHEE-A-TOW, Consul honoraire de la France ; M. Mikael BARFOD, Chef de la délégation de l’UE ; Mme Victoria Glynis DEAN, Haute-commissaire britannique ; Mme WANG Ke, Ambassadrice de Chine à la Barbade ; Lieutenant-colonel Thierry DELBARRE, Attaché militaire non résident ; Capitaine de Frégate Thierry LEGAY, de la Cellule renseignement et coordination maritime française ; et Mme Denise HAYNES, Présidente de l’Alliance française de Bridgetown.

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Deux invitées se renseignant sur la 1ère Guerre Mondiale

Les invités ont pu déguster des amuses bouches, fromages et vins français tout en visitant l’exposition. M. Kevin FARMER, le Directeur adjoint du musée a fait un discours d’accueil. Il y a également eu des discours par Mme HAYNES et Capitaine CHEE-A-TOW.

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Les invités au vernissage de l’exposition

L’exposition a été enrichie d’autant plus grâce aux artefacts et documents contribués par le musée. L’exposition dura jusqu’à mi-juillet.

 

Photographies par Stephen R. SMITH, Pro Photo Studio / Photo Dynamics Inc.

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Semaine de la Francophonie fêtée à la Barbade

Semaine de la FrancophonieA la Barbade, il existe un bureau de l’Alliance française, une organisation à but non lucratif qui enseigne le français et met en avant la culture française. Comme les autres bureaux dans le monde, Alliance française de Bridgetown a organisé la Semaine de la francophonie au mois de mars.

Trois écoles, Alexandra, Codrington and Queen’s College, ainsi que l’University of the West Indies Cave Hill Campus ont participé aux activités. Alexandra et Queen’s College sont des écoles secondaires tandis que Codrington fait école primaire et secondaire. Dans le cadre des évènements organisés, les élèves secondaires de Codrington ont fait des présentations Powerpoint sur la francophonie et les pays francophones aux élèves de primaire. Le 20 mars, Journée internationale de la francophonie, les élèves d’Alexandra ont assisté à un quiz et ont fait des présentations en intégrant les 10 nouveaux mots de la francophonie.

Quant aux élèves de Queen’s College et aux étudiants de l’Université, ils ont assisté à un forum coordonné par cette dernière où des francophones venant du Canada, de la Belgique, de la Martinique et de la République démocratique du Congo ont partagé leurs cultures lors d’une séance de questions-réponses. Parmi les autres activités ayant eu lieu à l’Université : la projection d’un film français « Chante ton bac d’abord » (avec sous titres en anglais) une séance de karaoké avec des chansons françaises et une exposition sur la Martinique.

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Un autre évènement organisé pour marquer la Semaine de la Francophonie était le Dîner français. Ce dîner a eu lieu au restaurant Chez Max, où des spécialités gastronomiques ont été préparées pour l’occasion. Ces dernières ont été très appréciées des amoureux de la cuisine française et comme nous en faisons partis, nous avons été gâtés. Le repas a été tout simplement délicieux !

French-English blog translation - AAA Translation Services. Translation from French to English and from English to French. Blog translated by AAA Translation ServicesEn commençant avec un amuse-bouche de poisson tartare servi sur un fond de salade et accompagné d’un verre de vin mousseux. En entrée, nous avons choisi moules marinières à la sauce au vin blancNous affectionnons tout particulièrement les fruits de mer et nous avons adoré la texture onctueuse de ce plat.

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Après, un sorbet multicolore arrosé d’une liqueur curaçao bleue a été servi en guise de trou normand.

En plat principal, nous avons sélectionné le coq au vin accompagné de pommes mousseline et légumes du jour.

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Encore une fois, nous avons été épatés par la saveur des mets – le poulet était tendre, subtilement et bien assaisonné et fondant… vraiment délicieux. En vin d’accompagnement, nous avons choisi un grenache blanc viognier pour ce plat et les suivants. Ensuit le fromage – port salut et fromage de chèvre accompagnés des raisins.

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French-English blog translation - AAA Translation Services. Translation from French to English and from English to French. Blog translated by AAA Translation ServicesFinalement, en dessert nous avons choisi une mousse au chocolat aux trois couleurs exquise et là encore, nous étions très heureux de notre choix. La texture et saveur étaient tout simplement divines ! Pour nous, le Dîner français fut le point fort de la Semaine de la francophonie.

Photographie par Stephen R. SMITH, Pro Photo Studio / Photo Dynamics Inc.

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Les Barbadiens célèbres – MOUNT GAY RUM

Bienvenue dans la partie du blog consacrée aux noms célèbres dont sans doute vous n’avez jamais associés à la Barbade, et dont vous ignoriez les origines barbadiennes.

MOUNT GAY RUMTraduction français - anglais - AAA Translation Services (Barbados)Nous commencerons cette série avec le plus ancien d’entre eux, Mount Gay. « Le rhum qui a fait naître le rhum » a été créé ici même à la Barbade en 1703. Cela fait de lui le plus ancien rhum du monde ! Son nom lui a été attribué en hommage à Sir John Gay ALLEYNE, le 1er baron de Four Hill et politicien barbadien. La légende veut qu’un dénommé John SOBER (Jean LE SOBRE en français, quelle belle ironie), un très bon ami de Sir John Gay ALLEYNE achète la plantation Mount Gilboa Distilleries et demande à Sir John Gay de la gérer. Il semblerait que Sir John ait fait un excellent travail, améliorant la distillation et perfectionnant le processus de production du rhum pour finalement créer un produit bien supérieur. D’ailleurs, il avait si bien dirigé la société qu’elle a été rebaptisée en son honneur à sa mort. Puisque une plantation dénommée Mount Alleyne était déjà existante, la société a été appelée Mount Gay Distilleries, intégrant ainsi son deuxième prénom.

Pendant la plupart du 20ème siècle, la société appartenait à une grande famille barbadienne dénommée Ward. En 1989, Rémy Cointreau un groupe français de spiritueux est devenu l’actionnaire principal.

Mount Gay Rums - Traduction français -anglais - AAA Translation Services (Barbados)

Mount Gay Distilleries produit 5 rhums : Silver, Eclipse, Black Barrel, Extra Old et 1703. Selon Mount Gay, Silver est doux et rafraîchissant. Eclipse possède un fumé subtil grâce aux futs de chêne grillé provenant du Kentucky et dans lequel ce rhum est vieilli. Black Barrel, la création la plus récente du maître distillateur, Allen SMITH, est audacieux et épicé, équilibré par des notes boisées et vanillées et de caramel. Extra Old est riche, boisé et piquant tandis que 1703, le produit haute de gamme, possède des notes de caramel, d’épice et boisées.

Cinq éléments clés font que les rhums Mount Gay se distinguent de leurs concurrents : l’eau, qui est filtrée naturellement grâce à la composition géologique  de la Barbade, à base de calcaire et de corail ; la qualité exceptionnelle de la mélasse de canne à sucre, surnommée « l’Or noir » au 18ème siècle en raison du revenu supplémentaire qu’elle procurait ; la fermentation ; un processus de distillation mis en place depuis 1703 ; et la maturation.

Personnellement, nous les avons tous goutés sauf 1703. Notre préféré est le divin Extra Old, un rhum âgé entre 15 et 18 ans. Il est aussi velouté que le plus grand cognac et vraiment devrait être dégusté nature et non dilué dans un cocktail.

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